Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs,
Pierre Arcand, accompagné de la ministre responsable de l’Administration
gouvernementale, présidente du Conseil du trésor et ministre
responsable de la région de Laval, Mme Michelle Courchesne,
conjointement avec le député de Laval-des-Rapides et ministre délégué
aux Finances, M. Alain Paquet, la députée des Mille-Îles, Francine
Charbonneau, le député de Chomedey, Guy Ouellet, ainsi qu’avec le député
de Vimont, Vincent Auclair, a annoncé aujourd’hui la mise en réserve à
des fins publiques de trois îles de la rivière des Mille Îles : les îles
Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre. Cette mise en réserve
constitue une étape préalable à la création éventuelle d’aires
protégées.
"La mise en réserve de ces trois îles s’inscrit dans notre volonté de
préserver la richesse de notre biodiversité dans le sud du Québec. Ces
trois îles abriteraient plus de 245 espèces végétales, dont 14 seraient
considérées comme menacées. C’est là que vivraient également 40 % des
reptiles du Québec, notamment la tortue géographique, une espèce
considérée comme vulnérable chez nous. Ces îles possèdent des
peuplements forestiers rares dans le paysage urbain de la région, et
nous souhaitons les ajouter à notre réseau d’aires protégées au bénéfice
des générations actuelles et futures", a déclaré le ministre Arcand.
Les trois îles visées abritent également de nombreux marais et
marécages. Elles offrent, en outre, un abri à quelques centaines
d’espèces végétales, à beaucoup d’espèces d’oiseaux et à une importante
colonie de reptiles. Plusieurs espèces végétales considérées comme en
péril au Québec ou au Canada sont présentes sur les trois grandes îles,
comme le noyer cendré et l’érable noir. L'île aux Vaches possède l’une
des plus grandes érablières à érable noir du Québec, couvrant 14,5
hectares. Les trois grandes îles couvrent une superficie de 197 hectares
en milieu urbain.
"Je sais que les gens d’ici éprouvent un attachement profond pour
cette rivière et pour les mille îles qui lui valent son nom. Ce chapelet
d’îles est particulier au Québec. Il est situé dans l’une des zones les
plus riches et les plus diversifiées sur le plan environnemental. Je
pense qu’il faut en prendre soin, et c’est ce que le gouvernement fait
aujourd’hui avec cette mise en réserve", a conclu la ministre Courchesne.
Environnement Québec – 27-02-2012